dimanche 16 août 2015

Si J'avais Osé...

J'ai vu sa photo de mariage...J'ai senti remonter en moi une gêne indescriptible...
Je l'ai regardé "elle", puis "lui"...
Elle était sobre, avec une classe que peu lui connaissent..
Lui, il était dans sa tenue traditionnelle, dans sa petite bulle, les traits du visage durs...
Je me demandais ce qui lui passait dans sa tête...
Pensait-il à moi?

Moi, j'ai pensé à lui.
J'ai pensé à ses tentatives de recoller les morceaux...
J'ai pensé à cette envie qui me turlupinait de le voir et revoir..
J'ai pensé aux scénarii de nos rencontres, à nos discussions...
J'étais mal, et en manque d'attention, il n'a pas su me "sauver"...
Le bébé que j'ai enfanté m'accablait...d'un côté, je l'aimais tellement fort, et de l'autre, je me sentais prisonnière de ma culpabilité, si je pensais à autre chose que lui..

"Lui" aussi souffrait...chacun de son côté brouillait du noir, mais aucun de nous, n'a su aller vers l'autre...A chacune de nos rencontres, y'avait des regards, des sourires complices, cette hâte de se toucher, et puis c'est tout...

Je me tourne et retourne dans mon lit...Je regarde mon mari, je me love entre ses côtes et ferme les yeux...Demain, ou après demain, ou même dans un mois, cette gêne partira, et je n'y repenserais plus...
Sauf de temps en temps, pour me rappeler que ma vie aurait pu être autrement..
Si j'avais osé...

dimanche 8 juillet 2012

One of these mornings...


Y'a pas meilleur titre pour exprimer ce que je vis. Je vis pour les autres et à travers les autres. J'assume des choix que je trouve maintenant obsolètes. J'aimerais tout recommencer à nouveau, à chaque fois où je me suis plantée. j'en ai marre de ses sourires "fake" alors qu'au fond, c'est mon oreiller qui en pâtit chaque soir... quand mon partenaire se met à mes côtés et qu'il ne sait plus où donner de la tête, des fois il compatit, il m'enlace, essaye de me soulager; et d'autres fois, il s'enrage, crie,... Mais comment lui dire que ce qui me ronge est incurable, que le mal que je ressens personne ne pourra le soulager, que ce masque que je porte commence à me ronger la peau, que j'ai perdu confiance en lui et en tout le monde. le seul endroit où je me sentirais réellement en sécurité serait là où toute mon existence à commencé, l'essence du monde: my mother's womb...

One of these mornings
Won't be very long
You will look for me
And I'll be gone...

Moby - One Of These Mornings

jeudi 28 juin 2012

Infidélité quand tu nous tiens!

Je n'ai jamais cru que je serais capable de faire une chose pareille mais je l'ai faite. Tomber dans le même piège que toutes les autres, assouvir ce sentiment de curiosité qui me dévore de l'intérieur. Hélas, j'assume! Oui, j'ai "contrôlé", "checké", "visité" le compte facebook de mon mari.

Je dois dire que je suis encore sous le choc. Découvrir le "jardin des secrets" de quelqu'un de si proche, quelqu'un qui ne jure que par moi depuis plus que deux ans (ou c'est ce que je croyais), quelqu'un avec qui je partage non seulement mon lit mais aussi mes pensées, est une déception des plus totale. J'ai la boule au ventre et les larmes aux yeux depuis ce matin.

Ce n'est pas de découvrir les détails de ses anciennes relations qui me dérange, mais plutôt qu'il s'adonnait à des flirts avec son ex-collègue qui me dérange. Des flirts qui ont duré pendant quelques mois, des discussions nocturnes sur skype (puisqu'on vivait pas encore ensemble), des sorties avec beuveries (je veux même pas imaginer ce qui s'y passe) et même des pseudo-crises de jalousie. J'essaye de me rappeler ce qui s'est passé entre nous à cette époque-là mais en vain (nos problèmes viendront un peu plus tard). Donc, qu'est ce qui s'est passé dans sa tête à ce moment-là?

Je ne suis pas le genre de personnes à me plaindre tout le temps ou me complaire dans la misère. Je n'ai jamais pensé que TOUS les hommes sont infidèles, ingrats ou autres. je me plaisais à penser qu'il y en avait d'honnêtes; et mon mari en faisait partie.

Je ne sais plus quoi en penser maintenant. J'ai inventé une histoire à la con pour continuer ma petite enquête mais je n'ai aucune envie de succomber à ce cercle vicieux. Chacun a ses bagages de toute façon...

jeudi 3 mai 2012

Coucou!



Comment je suis arrivée là, je ne saurais le dire! Quand je me revois un an ou deux en arrière, j'aurais jamais imaginé que j'en serais là. Destin ou plutôt question de choix défectueux? Possible. Décisions prises sur un coup de tête? fort probable. Serait-il possible de se rattraper maintenant? faut pas trop rêver! Je suis prisonnière d'une vie que je maîtrise pas, mais je fais tout pour survivre :)


Je vous tiens en haleine maintenant pour la suite (I'm back!)

dimanche 17 avril 2011

A toi, S.



J’ai fait ce rêve étrange où je t’ai perdu, et te cherchais, mais en vain. Je savais où t’étais mais je ne te trouvais pas. Je ne sais pas si je peux appeler ça un rêve ou un cauchemar, toutefois cela m’a énormément dérangé. D’autant plus que tu connais ma pensée vis-à-vis de ce genre de « vision ».

Aujourd’hui, j’ai l’impression de vivre mes derniers instants de vie commune avec toi. En cette nuit d’insomnie, Anathema tourne en boucle dans mon ipod et mes pensées ne vont que vers toi. Quatre ans qu’on est ensemble et je n’ai jamais pensé à cet instant, ou plutôt je refusais d’y penser. Tu as été le rayon de soleil qui illuminait la noirceur de mes pensées ; la petite étincelle qui me donnait envie de me sortir de ma torpeur ; mais aussi ma petite protégée qui avait besoin d’une mère de substitution à B.

Mon chagrin est énorme en pensant que nos routes puissent se séparer un jour. Des larmes coulent et noient mon clavier, mes doigts s’engourdissent… Je te vois dormir à côté, et je te souris. J’ai tellement envie de venir te serrer contre moi, de te dire que je serais toujours là pour toi, que personne ne nous séparera… Hélas, je n’ai pas envie d’interrompre ton sommeil, pour une fois paisible.

On a vécu tellement de moments difficiles : les pires humiliations, les coups bas, les ruptures, la violence physique et l’harcèlement. A aucun de ces moments, tu ne m’as laissé tombée ; à aucun moment tu ne m’as jugé ; à aucun moment je ne me suis sentie seule. Les belles aventures, on en a eu aussi : chaque photo, chaque objet nous rappelle tel ou tel souvenir (untel aussi :p). Tu mérites toutes les bonnes choses de la vie, et ma certitude est grande que la vie qui nous a lésé, nous offre ses plus beaux cadeaux quand on s’y attend le moins, donc accroche toi ma chérie !

Nos routes vont se séparer mais pas nos cœurs. En écrivant cela, c’est mon cœur qui se fend. Qui prendra soin de toi quand je ne serais pas là ? Qui te défendra quand je serais un peu tourmentée par les obligations de la vie ? Qui supporteras mes TOC et me taquineras ? Est-on vraiment obligées de partir chacune de son côté ? Ne peut-on pas figer l’instant présent et s’en délecter ?

Notre amitié a été depuis le début une amitié fusionnelle, et je ne m’e plains pas. Au moment où j’ai perdu espoir d’avoir des amitiés féminines, t’as été là. Je ne suis pas la seule à m’en réjouir. Ma famille est tienne, tu le sais n’est ce pas ? T’es la première amie que ma mère couvre d’éloge, donc considère toi chanceuse :p

Tu as été tellement expressive avec moi, tellement spontanée, tellement époustouflante ; alors que moi avec mon caractère de merde, je ne t’ai jamais rendu la pareille. Donc j’espère avec ces quelques mots, tu sais à quel point je tiens à toi et à ce qui nous unit (et nous unira jusqu’à ce qu’on devienne de vieilles gourdes entrain de se battre avec leurs cannes autour d’un dentier J)

S., joutèm ma chiwite <3

Ton iceberg qui te veut du bien.