Finalement la sentence est tombée. Je pars à une centaine de kilomètres de chez moi pour enseigner. C’est loin d’être la ville côtière que j’ai choisi, mais c’est toujours mieux que rien. On va dire que je pars pour une mission humanitaire, pour aider ces enfants, leur donner de l’espoir, leur apprendre la vie. Enfin c’est tout le blabla que j’essaye de me raconter pour me remonter le moral.
Dès l'annonce de la nouvelle, j’ai reçu une bonne dizaine d’appels. Certains étaient taquins, d’autres étaient désolés pour moi (comme si c’était la fin du monde), d’autres encore me félicitaient pour cette affectation qui fera mon bonheur selon leurs dires, et finalement y’a eu lui. Notre histoire n’a été que des « je t’aime, moi non plus ». Un jour au beau fixe, et une dizaine d’autres au plus bas. Je me suis sentie toute retournée en le lui annonçant :
« Demain je pars à X. »
Je m’attendais à un « bon courage », un « bonne chance ». Mais pas besoin de vous dire qu’il était encore plus ému que moi.
« Tu pars ? Aussi loin ? Comment on va faire ? »
Et dire que maintenant on était supposés être tout proches l’un de l’autre. On s’était assagis tous les deux. Une nouvelle étape se dessinait devant nous. Les weekends seraient-ils suffisants pour raviver des sentiments qu’aucun de nous n’ose avouer ? Apparemment, ce sera le retour à la case départ. Pourtant, après deux ans de «relation» tumultueuse, j’étais prête à franchir ce pas, prête à être avec lui, à m’ouvrir à lui ; mais maintenant…
Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. C’est une nouvelle vie qui commence pour moi. Est-ce qu’on se quitte pour mieux se retrouver encore une fois ? Ne serait-il pas trop tard la prochaine fois ? Je dois accepter ce sacrifice si je veux avancer, j’ai choisi d’avoir cette vie (à vrai dire j’avais pas vraiment le choix) mais alors je prie pour que cette peine que je ressens ne soit que passagère.
Félicitation pour ton affectation Roxie. 100 km n'est pas si loin, mais il faut voir les bons cotés de choses. Une nouvelle vie, une grande responsabilité,une occasion pour réaliser un rêve ou un espoir de changer des mentalités.... Un nouveau test pour tes sentiments et de ceux qui étaient jusqu'à présent proches...
RépondreSupprimerBienvenue au monde des enseignants, et j'espère qu'il n'y aura pas beaucoup de déceptions en comparant ce qu'on espérait à la dure réalité du domaine et même des collègues.
Ils ont le chic de se manifester au pire moment. C'est tjrs trop tard ! Et quand on est enfin prêtes on doit partir... Ecoute, je te souhaite plein de courage et pleins d'amour et d'affection que vont te donner ses enfants. Pour le reste, si c'est une histoire qui vaut la peine d'être vécue tu la vivra. Bonne chance et bon courage et tes amis bloggers sont là :)
RépondreSupprimerSalut Roxie
RépondreSupprimerJe m'étais dit que je trouverais la réponse de ton absence sur ton blog je ne m'étais pas trompé ! Je me disais aussi que la raison devait être ton affectation donc félicitations ! Une centaine de kilomètres c'est pas si mal c'est synonyme d'à la maison tous les week-end ! Et Bon courage
Une autre réjouissance tu es prof. d'anglais c'est en général la prof que les élèves aiment le plus !.. A_condition_de_ne_pas_sortir_un groupe_d'entre_eux_exclus_avec_un_avertissement juste_parce_qu'un_jour_ils_se_sont_pointés_en classe_en_costume_cravate_et_ont_fait_exprès d'entrer_en_retard_pour_se_faire_remarquer_et faire_les_marioles_parce_que_ce_sera_juste_une blague !.. Bon je dis ça en général !
merciiiii tout le monde pour vos commentaires. Bizarrement, j'adore ma nouvelle vie! là-bas, je suis la star, je suis adulée, et c'est bien de se sentir autant respectée!
RépondreSupprimerMAIS le seul hic, c'est de mettre sa vie entre parenthèses, pour ne la vivre que les WE :(
@mimi: faudrait surtout que je trouve qq1 qui partagerait avec moi aussi l'envie d'adopter un gosse à part le notre :p
c junior tu me manque trop
RépondreSupprimerj'adooooooooooooooore tout ce que tu écris
Roxie, ce sont les vacances, avant tu avait des circonstances atténuantes entres tes cours et tes devoirs à préparer, mais maintenant tu n'as plus aucune excuse, tu nous manques et tes mots nous manquent.
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